jeudi 18 juin 2009

pas de culture, pas de touriste

Un touriste est une personne qui visite la culture d’un pays.
Quand on lui demande qu'est-ce que tu as vu ? Il sortira le plus souvent des photos d'un site de patrimoine naturel ou bâti, puis il montrera une pièce d'art local, qui rejoindra la collection témoin de ses voyages et racontera les spectacles auxquels il a assisté.
Il n’a pas envie de savoir que M. le maire Untel n’a pas fait ses devoirs ou que le Dr Machin est malheureux en ménage. Il a tout ça chez lui aussi, le touriste.
Là, il est en vacances. Il veut vivre un moment sans soucis et trouver son bonheur sans perdre une minute. Il veut savoir où aller manger, skier, nager, faire du vélo, visiter des expos…
Il ramènera TRACES chez lui, comme une photo de notre coin de pays. Et puis, si le cœur lui en dit, il reviendra nous visiter sur notre site Internet qu’il partagera avec ses amis : voyez comme c’est chouette là-bas dans les Laurentides ! Un esprit, une atmosphère, des événements, des ateliers ouverts…
Ce mois-ci, le touriste découvrira (peut-être avec étonnement) qu’il se fait de très bons fromages au Québec, il prendra son temps pour déguster un vin, il repartira avec des idées à implanter dans son pays, sans oublier de garder un œil sur les mouvements tectoniques des grandes nations.
Soyez le très bienvenu, Monsieur le touriste, c’est avec la plus grande joie et la plus grande fierté que nous vous présentons notre région.

lundi 15 juin 2009

Petit journal polisson


Je ne sais plus qui a dit, ou bien si c’est de ma tête que c’est sorti…

L’optimisme à un certain stade devient un acte révolutionnaire.
Mais oui, justement en ce moment et particulièrement au Québec. Vous me suivez ? Me semble que je suis une révolutionnaire de naissance – et d’héritage (merci Papa ! dès fois qu’il me lise là-haut.)
Au cours d’une formation du Conseil de la culture des Laurentides sur le branding j’ai appris ce qu’était un parangon. Le terme, apparu en français en 1504, provient de l'espagnol parangon (comparer) et du grec ancien παρακονη (lire comme ça se prononce : parakonê, pierre à aiguiser). Le parangon est donc un modèle stimulant sur lequel on peut affûter son optimisme. J’en ai rencontré un cette semaine. Jusqu’à présent, je cherchais un riche mécène, je crois qu’en attendant, je vais m’occuper de mon parangon. Je ne l’ai pas cherché, c’est lui qui est venu à moi, un rare soir de souper à deux dans un coin discret du restaurant Viva de Sainte-Adèle. « Excusez-moi, c’est vous, Madame TRACES ?... » - Et de me couvrir d’éloges sur la qualité de notre magazine. Il sait de quoi il parle : c’est un confrère – Et pas des moins visibles dans la région. Nous nous congratulâmes donc réciproquement. Lui sur mon contenu, moi sur son contenant. Vous me suivez toujours ?...Et mon optimisme naturel, sans lequel je ne pourrais rien réaliser, me souffla un grand vent d’espoir : Quelle belle première ce serait ! La révolution des attitudes - au lieu de se tirer dans les pieds - regarder ensemble dans la même direction, respecter le travail de l’autre et s’épauler.
Oui, oui, j’y ai pensé au renard « tout flatteur vit aux dépens… » mais laissez-moi donc rêver !
Et puis...un renard, ça s'apprivoise, non ?

TRACESMag