lundi 19 juillet 2010

Valeurs et préjugés


Pourquoi, ici au Québec, lorsqu’on parle d’artistes, doit-on ajouter vedette ou de renommée pour éviter toute commisération ?
D’où provient la méfiance sociale face au crédit de l’artiste ? Qu’il veuille acheter une voiture ou une maison, l’artiste est mieux d’avoir un second métier…plus reconnu. Ceci est typique d’une société manquant d’intérêt pour la culture en général et pour les arts en particulier. Typique d’un préjugé dû à l’ignorance et à la paresse. Il est si facile aujourd’hui de combler ses propres lacunes dans le confort de son salon via l’Internet puis de se rendre au musée, au centre d’art, à l’atelier d’artiste le plus proche avec un minimum de bagage pour mieux apprécier et un maximum de curiosité pour découvrir plus.

Ici dans les Laurentides, nous avons le plus beau territoire de tourisme culturel au pays; la vie artistique y est foisonnante, surtout en été.
Il n’est pas un village qui n’offre son festival, qui ne fasse partie d’un circuit de patrimoine ou de métiers d’art. Chaque place traversée retentit de notes festives de grandes vedettes de renommées internationales qui livrent à nos portes leurs meilleures prestations. C’est le moment d’ajouter un petit plus à notre culture générale, via le plaisir. Nos cinq sens – et même le sixième – sont sollicités, laissons-nous envahir !
Tout ce que vous achetez pour la maison ou pour vous habiller est parti d’un dessin, dessein d’artiste. Tâchez de choisir parmi les nôtres ! Vous n’avez pas à les encourager, seulement à les reconnaître à leur juste valeur.

TRACESMag