lundi 20 février 2012

La première poule qui chante...


C'est elle qui a fait l'oeuf.

Critiques et dénonciations non nominatives donnent lieu à d’amusantes découvertes :
Le lecteur cherche et cherche encore, décroche souvent car il n’y comprend rien mais son voisin – lui – a tout compris ! C’est de lui qu’on parle, ou de son ami. Parfois la réponse est bonne, le plus souvent elle est erronée. C’est ainsi qu’on découvre que X a quelque chose à se reprocher dont on ne se serait jamais douté.
Inscrire la critique dans le débat public, initier ce débat, faire la guerre aux moutons n’est pas de tout repos. Je pourrais, pour me changer les idées, aller au cinéma…


Je ne vais plus au cinéma.

Les ruminants m’empêchent de regarder. Nous sommes dans une région du monde où l’on mange sans fin; notre société de consommation sans faim et de compensations infinies produit des têteurs, mâcheurs et grignoteurs. Impossible de leur faire endurer deux heures sans quelque chose dans la bouche; de vrais bébés-lala. Donc, je ne vais plus au cinéma. Ce qui prouve que je ne suis pas sourde.


Baisse le son et articule.

Tes chansons, je ne les comprends pas. La diction inexistante, mon anglais insuffisant, le son bien trop fort. Pourquoi faut-il hurler son amour, son désespoir, sa joie, sa musique ? Les voix rocailleuses…pas toutes sexy. Reste le rythme, oui, mais il me semble qu’une chanson c’est un tout dont chaque élément a le droit de se faire entendre. La première poule venue n’est pas obligée de chanter.

TRACESMag