dimanche 16 septembre 2012

Une fois n’est pas coutume.


D’habitude, j’en prends un et je le bitche d’aplomb sans pour autant le nommer. Cela donne des résultats fort amusants…Le but quand même étant de faire réfléchir.

Aujourd’hui, je vais le nommer !!! Il s’agit d’un homme d’imposante stature, tant physique que morale. Le rythme de sa gestuelle est constant, ce qui dénote un contrôle permanent de la situation. Toujours bien habillé, en fonction de la circonstance, élégant sans ostentation et surtout élégant de cœur. Voilà un homme qui tient ses promesses, même celles qu’il vous lance comme une boutade. Au début, on peut avoir peur de cette désinvolture et puis non, c’est du solide. Quand il vous dit « Je vais le faire demain à 5 h du matin. » Il se sera réellement levé pour que ce soit fait à cette heure-là.

Moi, je n’ai pas besoin d’encenser des élus dans l’espoir d’en obtenir subsides et privilèges, ce serait peine perdue, de toute façon, il y en a trop qui se sont reconnus dans les deux premières lignes de ce texte. Je ne veux pas non plus faire l’éloge de tel collègue partant à sa retraite ou de tel autre parti plus loin, quand il est trop tard pour qu’il le lise. Un ami n’est pas soudain doté de plus de qualité s’il est atteint d’un cancer. C’est maintenant, quand tout va bien, quand nous travaillons encore ensemble, que je veux lui écrire mon compliment.

Avec lui, toute situation stressante se dénoue par une solution hilarante : on commence par plaisanter pour dédramatiser et hop, la solution apparaît. Les défis sont relevés les uns après les autres, on ne perd pas son temps en interminables réunions égocentriques, on y va ! Les gens qui travaillent avec lui l’adorent, je les comprends. Ce n’est pas moi qui l’ai surnommé « mon Pierrot d’amour » je vous le jure, mais j’adhère.

Mesdames et Messieurs, si vous aimez vous divertir à Saint-Sauveur, c’est lui le coupable. Lorsque les lampions de la Fête cubaine sont éteints, si vous marchez dans la rue près de lui, les gens le saluent avec un grand merci ! Merci Pierre ! Merci, monsieur Urquhart !

TRACESMag