lundi 15 juin 2009

Petit journal polisson


Je ne sais plus qui a dit, ou bien si c’est de ma tête que c’est sorti…

L’optimisme à un certain stade devient un acte révolutionnaire.
Mais oui, justement en ce moment et particulièrement au Québec. Vous me suivez ? Me semble que je suis une révolutionnaire de naissance – et d’héritage (merci Papa ! dès fois qu’il me lise là-haut.)
Au cours d’une formation du Conseil de la culture des Laurentides sur le branding j’ai appris ce qu’était un parangon. Le terme, apparu en français en 1504, provient de l'espagnol parangon (comparer) et du grec ancien παρακονη (lire comme ça se prononce : parakonê, pierre à aiguiser). Le parangon est donc un modèle stimulant sur lequel on peut affûter son optimisme. J’en ai rencontré un cette semaine. Jusqu’à présent, je cherchais un riche mécène, je crois qu’en attendant, je vais m’occuper de mon parangon. Je ne l’ai pas cherché, c’est lui qui est venu à moi, un rare soir de souper à deux dans un coin discret du restaurant Viva de Sainte-Adèle. « Excusez-moi, c’est vous, Madame TRACES ?... » - Et de me couvrir d’éloges sur la qualité de notre magazine. Il sait de quoi il parle : c’est un confrère – Et pas des moins visibles dans la région. Nous nous congratulâmes donc réciproquement. Lui sur mon contenu, moi sur son contenant. Vous me suivez toujours ?...Et mon optimisme naturel, sans lequel je ne pourrais rien réaliser, me souffla un grand vent d’espoir : Quelle belle première ce serait ! La révolution des attitudes - au lieu de se tirer dans les pieds - regarder ensemble dans la même direction, respecter le travail de l’autre et s’épauler.
Oui, oui, j’y ai pensé au renard « tout flatteur vit aux dépens… » mais laissez-moi donc rêver !
Et puis...un renard, ça s'apprivoise, non ?

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