Il y a celle que l’on efface pour faire du fric rapide : de nouveaux « développements », dit-on. Il y a celle que l’on néglige « par souci des libertés individuelles »– Je pense à ce merveilleux concert de l’OSM à Joliette, dirigé par Kent Nagano, avec Isabelle Faust comme soliste. Comment peut-on se désintéresser à ce point de l’empreinte que l’on va laisser ? L’OSM, quand même !
Le premier violon avait des chaussettes marron, un autre s’était apporté une bouteille d’eau, une troisième, vêtue d’un polaire, jouait avec des mitaines, une chic originale était vêtue de gris, alors que tous étaient en noir et blanc (plusieurs noirs et plusieurs blancs, on s’entend…), le « feu de plancher » de certains pantalons faisait pitié à voir. Quant aux postures…Que voulez-vous, nous sommes aussi des visuels, si l’on va au concert c’est aussi pour regarder, non ?
L’honneur d’être sur scène avec Nagano et Faust, la signature – l’empreinte - que l’OSM se doit de laisser devant un public, averti ou pas, composé de milliers de ces touristes que nous appelons tant de nos vœux, devraient justifier un minimum de discipline vestimentaire et comportementale. Cela se nomme la tenue de scène et fait partie du respect que l’on doit à ceux qui se sont déplacés pour venir vous voir.
lundi 23 août 2010
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