Droits d’auteurs ? Parlons-en !
Le premier tisse des liens, le second les tricote – Et personne pour s’élever contre. L’un produit des portraits d’artistes et n’a pas le temps de se retourner que l’autre a déposé le même dossier et reçoit la sub’. L’un présente un projet de calendrier régional, l’autre se l’approprie. C’est toujours celui qui gosse le bouchon en dernier qui ouvre la bouteille et profite du champagne.
Et vous voulez réglementer les droits d’auteurs ? Bonne chance ! Un balai, avec ça ?...
Une autre :
« La démocrassie »
Il ne suffit pas de clamer « transparence ! » à tout bout de champ pour que tout soit clair. Ce mot, séducteur s’il en est au moment des élections, ne peut pas à lui seul régler tous les imbroglios de l’après victoire, il n’est pas le sésame qui ouvre les portes de la réussite. Car c’est une chose, la victoire aux urnes, c’en est une autre, la réussite d’un mandat. Il ne suffit plus de ressasser les mêmes slogans, ni de continuer à serrer des mains de droite et de gauche, ou encore de vilipender ses prédécesseurs, il faut maintenant livrer la marchandise promise. Rares sont les élus qui ne déçoivent pas. Ils sont tellement sympas quand ils battent la campagne : « vous allez voir, ce que vous allez voir ! » - On voit, on scrute, on espère, « Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ?.... » - Non, elle ne voit rien. Et si jamais elle a le toupet de rouspéter, on va trouver le moyen de lui faire porter l’odieux : Elle aurait dû demander – que dis-je : quémander – bieeeeeen avant, en trrrrrrrrrrriple exemplaires.
N’essayez pas de deviner qui m’inspire ces maudites lignes, il y en a toujours plusieurs à la fois; ce sont des travers de société que je brosse avec un peu d’acide pour décrasser l’hydre. Une forme de caricature, rien de méchant, je vous assure, car changer l’humain est une utopie. Alors moi, j’attends le dégel du printemps qui clapote de mouille sous la glace, ça au moins, c’est une valeur sûre.
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