Au-delà de la fin du monde…
N’ayant rien à me mettre sous la dent pointue, ce mois-ci, et la période des Fêtes se prêtant plus à l’indulgence, me voici tout attendrie devant la superbe équipe qui m’entoure. La grande force de TRACES est cette qualité visuelle indéniable produite par Claire Delpla, notre graphiste et ma fille adorée. Mais, si une image vaut mille mots, ceux qui nous restent à publier sont tout aussi forts.
Depuis le début, Gilles Matte a son fan club : son écriture poétique prête à décoder est un exercice intellectuel jouissif… quand on y arrive. Se donner un peu de mal n’a jamais fait de mal à personne et se situer au-dessus de la mêlée protègera souvent de la médiocrité. C’est dit. Et si la tendance persiste à nous reprocher d’être élitistes, je vais finir par en tirer gloriole.
J’ai couru pendant des années après une plume qui m’avait complètement séduite lors de l’affaire de la ferme Molson à Saint-Sauveur. Architecte et encyclopédie vivante, Patrice Llavador a cette pointe d’ironie dans l’écriture qui me ravit. François Jobin n’a rien à lui envier en matière de culture, de sarcasme et de jeux de mots. Ces deux journalistes d’opinion constituent pour TRACES les garde-fous sans lesquels nous ne serions qu’un catalogue angélique, ce qui n’a jamais été notre mandat.
Je ne suis pas toujours d’accord avec mes chroniqueurs, ce n’est pas le but, mais j’aime les lire. Partager ces idées avec vous est un de aspects les plus plaisants de mon métier.
La passion pétillante de Nancy Lange dans tout ce qu’elle entreprend, la force qu’elle a tirée de sa carrière sportive de haut niveau transparaissent dans ses présentations littéraires. Féministe dans l’âme, environnementaliste convaincue et convaincante, elle apporte à TRACES la matière première de l’instruction : la lecture intelligente.
Je n’ai pas la place ici et aujourd’hui de faire l’éloge de tout un chacun, mais sachez que ce que vous tenez dans les mains est le fruit d’un travail créatif de passionnés de culture dans le sens le plus large de ce mot. Tellement large qu’on pourra en discuter bien au-delà du 21 décembre 2012.
dimanche 16 décembre 2012
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