vendredi 15 février 2013

Le lion et le souriceau



Il faut bien que ce soit la Suisse, un des plus petits pays, qui intervienne auprès du Canada, un des plus grands, pour souligner la bêtise de fermer la seule école d’horlogerie du pays. Cette institution est mondialement reconnue;  encore un fleuron qui saute. Notre fierté nationale va bientôt se réduire à une peau de chagrin. Il faut croire que nos dirigeants sont bien ignorants de ce qui se passe sur le territoire qu’ils prétendent gouverner. Pas étonnant que le mot artisan soit si dévalorisé et qu’il faille rajouter « de métier d’art » pour combler le vide de sens.

 

S’épivarder

J’adore ce mot dans son sens original. J’y vois un bel oiseau étirant ses ailes, lissant ses plumes au soleil, image de bien-être et de préparatifs au prochain envol.

En ce premier mois de sa septième année, TRACES s’épivarde : Plus de plumes, plus de territoire, un air ascendant. Des artisans de notre art de vivre, concepteurs, designers, et autres créateurs ont contribué à ce numéro et nous sommes heureux de leur ouvrir nos pages car nous n’avons jamais douté que promouvoir la beauté est un acte essentiel à notre culture.

Tout commence par un dessin, tout créateur est un artiste !

1 commentaire:

  1. Entièrement d'accord avec vous concernant l'École d'horlogerie !!!
    Nos dirigeants devraient s'y inscrire plutot que de la fermer. Ils auraient ainsi une chance d'être à l'heure du temps au lieu d'être toujours en retard dans l'évolution !!!

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TRACESMag