Ça me coûte cher mais j’achète…
J’achète la liberté de parler et d’écrire, de critiquer, de choisir. J’achète le droit de dénoncer les mauvais usages et l’irresponsabilité de comités dirigés par des politiciens. Nul besoin d’aller aussi loin que les hautes sphères gouvernementales, provinciales, fédérales ou internationales. Tout près de chez nous, ces gens qui nous côtoient, nous embrassent puis nous trahissent, nous évitent puis nous saluent haut et fort lorsqu’ils sont devant nous en public. Il y a longtemps que les miroirs dont ils se servent ont perdu leur tain. Tandis que nous perdons nos illusions, ils perdent leur image.
La loi 100 rien
Quelle que soit l’allégeance d’un responsable politique, d’un éducateur, intellectuel, écrivain ou artiste, il est de son devoir de défendre la culture de base de notre société, issue de la langue française. On s’agite beaucoup en ce moment et tous les regards se tournent vers les gouvernements. Les arcanes du pouvoir sont tellement complexes, la machine étatique ne peut que se mouvoir avec lenteur, lourdeur, erreurs. D’un individu, on dirait que sa main droite ignore ce que fait sa main gauche; on ne parle même pas de son cerveau…
Se donner les moyens de nos belles idées
C’est abandonner les luttes inutiles pour se concentrer sur l’action qui nous paraît juste. Bernard Landry parlait récemment de résilience, de résistance linguistique, de combat humaniste. La mondialisation du globish (20 verbes, 145 mots) n’empêchera pas ceux qui tiennent à la culture de se cultiver. « L’amour en globish est une catastrophe ! » lançait le vieux routier en glissant un bref regard à sa jeune épouse assise au premier rang.
Une langue bien pendue…
C’est à travers la langue que l’on peut mesurer la liberté ou l’aliénation d’un peuple. La langue de chez nous…Nous souffrons de paresse pour la cultiver et de mollesse pour la défendre, la survie démographique n’est pas une garantie, l’immigration n’est pas une solution.
J’achète la liberté de parler et d’écrire, de critiquer, de choisir. J’achète le droit de dénoncer les mauvais usages et l’irresponsabilité de comités dirigés par des politiciens. Nul besoin d’aller aussi loin que les hautes sphères gouvernementales, provinciales, fédérales ou internationales. Tout près de chez nous, ces gens qui nous côtoient, nous embrassent puis nous trahissent, nous évitent puis nous saluent haut et fort lorsqu’ils sont devant nous en public. Il y a longtemps que les miroirs dont ils se servent ont perdu leur tain. Tandis que nous perdons nos illusions, ils perdent leur image.
La loi 100 rien
Quelle que soit l’allégeance d’un responsable politique, d’un éducateur, intellectuel, écrivain ou artiste, il est de son devoir de défendre la culture de base de notre société, issue de la langue française. On s’agite beaucoup en ce moment et tous les regards se tournent vers les gouvernements. Les arcanes du pouvoir sont tellement complexes, la machine étatique ne peut que se mouvoir avec lenteur, lourdeur, erreurs. D’un individu, on dirait que sa main droite ignore ce que fait sa main gauche; on ne parle même pas de son cerveau…
Se donner les moyens de nos belles idées
C’est abandonner les luttes inutiles pour se concentrer sur l’action qui nous paraît juste. Bernard Landry parlait récemment de résilience, de résistance linguistique, de combat humaniste. La mondialisation du globish (20 verbes, 145 mots) n’empêchera pas ceux qui tiennent à la culture de se cultiver. « L’amour en globish est une catastrophe ! » lançait le vieux routier en glissant un bref regard à sa jeune épouse assise au premier rang.
Une langue bien pendue…
C’est à travers la langue que l’on peut mesurer la liberté ou l’aliénation d’un peuple. La langue de chez nous…Nous souffrons de paresse pour la cultiver et de mollesse pour la défendre, la survie démographique n’est pas une garantie, l’immigration n’est pas une solution.
Courrier.lecteurs@tracesmagazine.com
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