mercredi 24 août 2011

Libre expression

Papiers sans acide, pays sans espoir, rêves irréalisés : nous vivons dans la mollesse et la tiédeur. C’est moite, c’est insupportable - mais c’est la règle si l’on veut accéder aux subsides du système. S’éloigner de ces règlementeries nécessite un certain cran, une vision solide et un désintéressement absolu.

Contrairement aux codicilles éditoriaux les plus répandus, TRACES assume les choix des papiers publiés. Lorsque des Jobin, Llavador, Barcelo et autres Matte présentent des opinions récalcitrantes, c’est le bonheur au pupitre. La qualité des lecteurs ne trompe pas, qui manifestent leur joie de voir enfin les choses exprimées. On peut ne pas acquiescer sur tout ni toujours, mais il est important de proposer des idées divergentes, elles font la richesse d’une pensée non moutonnière, dans une société dite de libre expression. C’est ça aussi, la culture.

À force d’être trop gentil, trop correct, trop silencieux un peuple génère des rancunes souterraines, des actes illicites, des comportements hypocrites. Dans ce fatras de faux-semblants, on est en droit de se demander quelle est la part de cause ou de conséquence historique, étant prouvé que toutes les victimes ne sont pas forcément innocentes.

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